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Le diagnostic du déficit en hormone de croissance GHD reste difficile à établir. Cependant, il est important qu’il soit posé le plus précocement possible afin d’optimiser la prise en charge du patient.
Temps de lecture : 4min
Le diagnostic du GHD doit être le plus fiable et précoce possible(1,2)
En effet, une prise en charge tardive peut avoir des conséquences importantes :
L’absence de diagnostic peut être délétère car le traitement par hormone de croissance peut se révéler efficace et bénéfique si il est prescrit de manière appropriée. Un diagnostic établi à tort risque de mener à la prescription d’un traitement long, contraignant, coûteux et exposant potentiellement à des effets indésirables.
Signes cliniques
Le tableau clinique est différent selon que le GHD soit congénital ou acquis.(3)
GHD congénital (3) | GHD acquis(3) |
Par la suite : retard de croissance statural au premier plan |
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Quand faut-il rechercher un GHD ?(2)
1. Retard statural sévère (taille < - 3 DS)4. En l’absence de retard statural (taille ≥ -2DS), voici les éléments permettant de suspecter un GHD acquis :
5. Signes cliniques évocateurs de lésion intracrânienne
6. Signes cliniques évocateurs d’autres déficits antéhypophysaires (MHPD)
7. Symptômes néonataux et signes de GHD
Comment établir le diagnostic de GHD ?
Il faut avant tout éliminer les causes fréquentes de retard statural en réalisant(3,4) :
Le dosage de la GH de base n’est pas considéré comme un test diagnostique du GHD en raison du caractère pulsatile de la sécrétion de GH au cours de la journée (prédominance nocturne)(3).
Pour confirmer le diagnostic de GHD, le bilan doit être complété par(3,4,5,6) :
1. Un dosage de base d’IGF-1 ± IGFBP-3 (Insulin-like Growth Factor-Binding Protein 3)
2. Un test de stimulation de la GH est indispensable pour confirmer le diagnostic
La confirmation du diagnostic nécessite donc la réalisation de tests de stimulation de la GH. Cependant, il existe de nombreuses limites à l’utilisation de ces tests(3) :
La confirmation du GHD par un test de stimulation n’est pas nécessaire en cas de (3) :
3. Une IRM hypothalamo-hypophysaire peut être requise chez les patients ayant un GHD avéré
4. Une évaluation hormonale des autres axes hypophysaires à la recherche de déficits associés
5. Si le GHD est isolé, 2 tests de stimulation différents sont requis. Cependant, un seul test suffit en cas d’antécédent de maladie du système nerveux central, antécédent d’irradiation, mutation génétique connue pouvant induire un GHD ou une insuffisance antéhypophysaire
Le diagnostic n’est donc pas aisé à établir et repose en réalité sur un faisceau d’arguments : clinique avec analyse auxologique, radiologique, taux d’IGF-1, réponse au test de stimulation de la GH.(3)
Pour plus d'informations, se référer à la notice du produit utilisé.
Diagnostic clinique(7)
Les signes cliniques pouvant être observés chez l’adulte sont très peu spécifiques :
Confirmation biologique du diagnostic : Recommandations de l’Endocrine Society (2011)(8)
Chez l'adulte |
1. Il est recommandé de rechercher un GHD acquis en cas de pathologie hypothalamohypophysaire, d’antécédent de radiothérapie cérébrale, de traumatisme crânien ou d’association à un ou plusieurs autres déficits hormonaux hypophysaires. 2. L’hypoglycémie insulinique et le test combiné GHRH-Arginine sont les tests de stimulation de la GH de référence pour confirmer le diagnostic. Cependant, le test combiné GHRH-Arginine peut être faussement positif, par exemple cas de GHD récent secondaire à une anomalie hypothalamique. 3. Si l’hypoglycémie insulinique est contre-indiquée et le test combiné GHRH-Arginine non disponible, un test de stimulation par le Glucagon peut être utilisé en seconde intention. 4. Le GHD idiopathique isolé de l’adulte est très rare et le risque de faux-positif est élevé lors d’un test unique de stimulation de la GH. Deux tests de stimulation sont donc recommandés dans ces cas. Dans les autres cas, un seul test de stimulation suffit. 5. En cas de faibles taux d’IGF-1 associé à au moins 3 déficits hypophysaires, la probabilité d’un GHD est élevée et la réalisation d’un test de stimulation de la GH est optionnelle. 6. Un taux normal d’IGF-1 ne permet pas d’exclure le diagnostic de GHD mais rend obligatoire la réalisation d’un test de stimulation pour établir le diagnostic. |
Chez l'enfant ayant un GHD et devenu adulte |
1. Il est recommandé de confirmer la persistance du GHD à l’âge adulte lorsque le patient est candidat à la poursuite du traitement par hormone de croissance. En effet, un GHD isolé idiopathique diagnostiqué dans l’enfance peut disparaitre à l’âge adulte. Cette confirmation repose sur la réalisation d’un test de stimulation de la GH après un mois d’arrêt du traitement par hormone de croissance. 2. Lorsque le GHD est secondaire à une cause irréversible (cause génétique, lésion hypothalamo-hypophysaire définitive associés à d’autres déficits hormonaux), un taux bas d’IGF-1 après un mois d’arrêt du traitement par hormone de croissance est suffisant pour confirmer le diagnostic. Il n’y a pas de nécessité de réaliser un test de stimulation de la GH. |
Pour plus d'informations, se référer à la notice du produit utilisé.
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